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Canton ou Guangzhou est la capitale du Guangdong dans le sud de la Chine. Avec près de 12,7 millions d’habitants, c’est la troisième ville la plus peuplée du pays, derrière Shanghai et Pékin, et la première du Sud de la Chine. Avec les villes de Shenzhen, Foshan, Dongguan, Zhongshan, et Jiangmen, elle forme la mégalopole chinoise du delta de la Rivière des Perles, grande agglomération s’étirant sur près de 20 000 km2 et rassemblant plus de 50 millions d’habitants.
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Aéroport international de Guangzhou - Code aéroport : CAN
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Histoire
Selon la légende, Canton est la ville des chèvres descendues du ciel avec les Immortels ; c’est pour cela qu’on la surnomme la cité des Cinq Béliers. Au début, la ville était appelée Panyu, du nom des deux montagnes l’entourant, Pan et Yu. Son histoire commence lors de la conquête de la région, sous la dynastie des Qin. En 206 avant J. – C. , Panyu prend de l’ampleur et devient la capitale du Royaume Nanyue.
En -111, il est annexé par la dynastie des Han ; Panyu devient alors une capitale de la province du Guangdong. En 226, celle-ci évolue en siège de la préfecture de Guang et prend pour nom Guangzhou. A partir de 618, sous la dynastie Tang, la société chinoise rayonne au-delà des frontières asiatiques car elle contrôle désormais les routes de la soie grâce aux conquêtes militaires de l’empereur Taizong.
Canton, comme d’autres grandes villes telles que Chang’an ou Luoyang, ainsi que bien d’autres cités marchandes, accueille des communautés étrangères. Originaires pour la plupart d’Asie centrale, ces dernières introduisent de nouvelles religions ainsi que d’autres traditions culinaires, musicales et artistiques. Au IXe siècle, la population étrangère de la ville de Canton est estimée à 100 000 personnes. Des pirates arabes et perses mettent Canton à sac, en 758 : ils la connaissaient alors sous le nom de Sin-Kalan. Cela engendrera, plus tard, la naissance d’un quartier des étrangers dans la ville. En 1514, Canton voit arriver par la mer les Portugais. Ils sont les premiers Européens à arriver dans cette région et établissent dès 1517 un monopole sur le commerce extérieur grâce à leur comptoir commercial. Ils s’installent de façon permanente dans le delta de la rivière des Perles. Ils sont ensuite expulsés de Canton, mais ont pu garder l’utilisation de Macao comme base commerciale, en y créant une colonie, puis une ville en 1557. Durant un siècle entier, ils gardent un quasi-monopole sur le commerce extérieur de la région, jusqu’à l’arrivée des Hollandais au début du XVIIe siècle. Après le déclin portugais, d’autres nations européennes tentent de s’implanter dans la région afin de commercer avec la Chine. Les Britanniques d’abord, puis les Français, à partir de 1685, s’établissent à Canton avec la Compagnie française des Indes orientales. Canton est l’un des cinq ports ouverts par le traité de Nankin, signé en 1842. Ce parafe marque la fin de la première guerre de l’opium. La ville est bombardée conjointement par les Britanniques et les Français en 1858, au cours de la seconde guerre de l’opium. Le palais du viceroi fut à cette occasion totalement détruit. A cette époque, l’établissement des Missions Etrangères de Paris que la cathédrale du Sacré-Coeur est érigée. L’État français commande en 1874 au sculpteur Vital-Dubray une statue en bronze, L’Ange funèbre, pour la décoration d’une chapelle élevée dans le cimetière chrétien de la ville, à la mémoire des soldats morts pendant l’expédition de Chine. Au cours de l’invasion japonaise, Guandzhou subit, dès l’automne 1937, de violents bombardements stratégiques sur des objectifs civils ; cela vaut au Japon un blâme de la part des Nations Unies. Au début des années 1980, la ville s’ouvre aux investissements étrangers. La proximité de Hong Kong favorise alors l’émergence de tout le Guangdong. Aujourd’hui, la foire internationale de Canton, qui se tient en avril et en octobre, rivalise avec les plus grandes foires commerciales du monde. On y négocie aussi bien du textile que de l’électronique.
CULTURE
L’histoire de Guangzhou est d’une extrême richesse qui n’a d’égale que la diversité de ses paysages et la force de ses traditions et de sa culture. Pour vivre à l’heure cantonnaise, il est des sites à ne pas manquer. Le Temple des Six Banians est l’un d’eux. Fondé en 537, au temps de la Dynastie des Liang, l’édifice est, à l’origine, appelé le temple Baozhuangyan. C’est sous la Dynastie des Song qu’il est rebaptisé de nom actuel par le célèbre poète Su Shi. Lors de sa visite, ce dernier fut, en effet, frappé par la beauté des banians qui ombrageaient les lieux. Construite en 1097, la pagode attenante au temple a été rénovée, en 1373, à la suite d’un incendie. Au début du XXème siècle, très endommagée par le temps, elle est finalement reconstruite sous sa forme actuelle. De nos jours, le temple est un site bouddhiste actif où les fidèles viennent, à l’occasion du Nouvel An chinois et du Festival des lanternes, y prier et brûler des bâtons d’encens pour obtenir protection et bienveillance. Le quartier situé autour du temple accueille de nombreux consulats étrangers et les personnes qui viennent pour l’adoption d’un enfant, s’arrêtent parfois dans ce sanctuaire afin de recevoir une bénédiction aux pieds de la statue de Guanyin, déesse de la Fécondité. Peu conventionnelle dans le paysage, la Cathédrale du Sacré-Coeur de Jésus vaut néanmoins le détour. Le 25 janvier 1861, lors de la signature d’un accord avec le gouvernement des Qing, les catholiques français reçoivent la parcelle de terrain où se trouve la cathédrale. L’empereur Napoléon III et le gouvernement français attribuent, alors, des fonds pour la construction de l’édifice. L’architecte français Léon Vautrin dessine les plans sur le modèle de la basilique Ste-Clotilde. Malgré une certaine opposition locale et des difficultés de communication, les bâtisseurs chinois, spécialistes du travail du granite, mirent 25 années pour achever ce chef d’oeuvre. Après la Révolution culturelle, le gouvernement dépense plus de 150000 RMB pour une première rénovation qui devait durer de 1984 à 1986. Lors de la seconde, en 2006, on y a installé des vitraux fabriqués au Philippines. A l’intérieur, les murs et le plafond peints avec des couleurs chatoyantes, s’harmonisent parfaitement avec les couleurs claires des vitraux. De nos jours, on y célèbre, chaque semaine, des messes en plusieurs langues. Magnifique bâtiment de forme octogonale, le mémorial de Sun Yat-Sen, représente, par son aspect, l’une des constructions symboliques de la ville. Elle demeure, également, un emblème de la révolution chinoise ainsi qu’un lieu important pour les réunions et les spectacles. Il a été construit pour commémorer la contribution de Sun Yat-Sen, plus connu en Chine sous son surnom de Sun Zhongshan, le grand initiateur de la révolution démocratique chinoise contre la dynastie des Qing. Conçu par le célèbre architecte chinois Lu Yanzhi, l’édification du mémorial débute en 1929 et se termine en octobre 1931 grâce à la générosité des habitants de Guangzhou et des chinois d’outre-mer. L’édifice se classe parmi l’un des vestiges culturels les plus admiré de la province du Guangdong.
NUIT

L’histoire de Guangzhou est d’une extrême richesse qui n’a d’égale que la diversité de ses paysages et la force de ses traditions et de sa culture. Pour vivre à l’heure cantonnaise, il est des sites à ne pas manquer. Le Temple des Six Banians est l’un d’eux. Fondé en 537, au temps de la Dynastie des Liang, l’édifice est, à l’origine, appelé le temple Baozhuangyan.C’est sous la Dynastie des Song qu’il est rebaptisé de nom actuel par le célèbre poète Su Shi. Lors de sa visite, ce dernier fut, en effet, frappé par la beauté des banians qui ombrageaient les lieux. Construite en 1097, la pagode attenante au temple a été rénovée, en 1373, à la suite d’un incendie. Au début du XXème siècle, très endommagée par le temps, elle est finalement reconstruite sous sa forme actuelle. De nos jours, le temple est un site bouddhiste actif où les fidèles viennent, à l’occasion du Nouvel An chinois et du Festival des lanternes, y prier et brûler des bâtons d’encens pour obtenir protection et bienveillance. Le quartier situé autour du temple accueille de nombreux consulats étrangers et les personnes qui viennent pour l’adoption d’un enfant, s’arrêtent parfois dans ce sanctuaire afin de recevoir une bénédiction aux pieds de la statue de Guanyin, déesse de la Fécondité. Peu conventionnelle dans le paysage, la Cathédrale du Sacré-Coeur de Jésus vaut néanmoins le détour. Le 25 janvier 1861, lors de la signature d’un accord avec le gouvernement des Qing, les catholiques français reçoivent la parcelle de terrain où se trouve la cathédrale. L’empereur Napoléon III et le gouvernement français attribuent, alors, des fonds pour la construction de l’édifice. L’architecte français Léon Vautrin dessine les plans sur le modèle de la basilique Ste-Clotilde. Malgré une certaine opposition locale et des difficultés de communication, les bâtisseurs chinois, spécialistes du travail du granite, mirent 25 années pour achever ce chef d’oeuvre.
Après la Révolution culturelle, le gouvernement dépense plus de 150000 RMB pour une première rénovation qui devait durer de 1984 à 1986. Lors de la seconde, en 2006, on y a installé des vitraux fabriqués au Philippines. A l’intérieur, les murs et le plafond peints avec des couleurs chatoyantes, s’harmonisent parfaitement avec les couleurs claires des vitraux. De nos jours, on y célèbre, chaque semaine, des messes en plusieurs langues. Magnifique bâtiment de forme octogonale, le mémorial de Sun Yat-Sen, représente, par son aspect, l’une des constructions symboliques de la ville. Elle demeure, également, un emblème de la révolution chinoise ainsi qu’un lieu important pour les réunions et les spectacles. Il a été construit pour commémorer la contribution de Sun Yat-Sen, plus connu en Chine sous son surnom de Sun Zhongshan, le grand initiateur de la révolution démocratique chinoise contre la dynastie des Qing. Conçu par le célèbre architecte chinois Lu Yanzhi, l’édification du mémorial débute en 1929 et se termine en octobre 1931 grâce à la générosité des habitants de Guangzhou et des chinois d’outre-mer. L’édifice se classe parmi l’un des vestiges culturels les plus admiré de la province du Guangdong.
Source : ESCALES AUSTRALES
INFOS PRATIQUES
LIRE
- Wallpaper City Guide Guangzhou
- La Cuisine cantonaise par l’image de Thierry Montford
VISITER
- Le Temple des Six Banians
87 rue des Six Banians (Liu Rong) , district de Yuexiu,
Guangzhou
- La Cathédrale du Sacré-Coeur de Jésus
333 rue Yide dans le district de Yuexiu
- L’Opéra de Canton
1 Zhujiang W Rd, Tianhe Qu, Guangzhou Shi, Guangdong
Sheng
Informations complémentaires
- * UTC/GMT: heure universelle - Heure Réunion: UTC + 4h
- Conseils aux voyageurs : entrée/séjour en Chine
- Ambassade de France en Chine
- Consulat de Chine à l'île de la Réunion